Roman

#488 Mamma Maria de Serena Giuliano

Le Cherche midi
236 pages
17 euros

Sous le coup d’une déception amoureuse, Sofia a quitté Paris pour son petit village natal de la cote amalfitaine. Là, la jeune traductrice respire enfin. Attablée à sa place habituelle, sur la terrasse du Mamma Maria, le bonheur est simple comme un espresso au soleil ou une chanson d’Adriano Celentano… Ce caffè, c’est le cœur du village, le rendez-vous des jeunes, des vieux, dans le généreux giron de la patronne, Maria, leur mère à tous. Or ce matin-là, pour la première fois depuis des lustres, il s’est glissé comme une fausse note dans la partition. Le vieux Franco ne s’est pas présenté pour son éternelle partie de scopa… La fin de la dolce vita ?

Note : 5/5

Mon avis :

Première lecture du mois d’août avec Lulu du blog Des miettes entre les pages, et c’est un énorme coup de coeur ! Ce livre se lit aussi vite que se boit l’Amalfitano de Mamma Maria !

Le rythme de l’histoire est très rapide. Les phrases sont courtes et percutantes, les chapitres également. On alterne entre le point de vue de Sofia, rentrée dans son pays tant aimé pour soigner ses peines et avec celui de Maria, qui tient le bar du village et veille jalousement sur chacun de ses clients.

Je ne m’attendais pas du tout au thème principal qui est abordé ici. Ca arrive au détour d’une page, on se le prend en pleine face, on ne peut pas tourner la tête. Et Sofia et ses amis vont faire en sorte que personne dans son village ne la tourne plus jamais face à ça ! Le sujet est dur, mais l’auteure garde un ton léger et ne fait pas dans le voyeurisme comme on peut le voir parfois.

J’ai adoré le style de l’auteure. En quelques phrases, elle m’a fait tomber amoureuse de ce beau village, niché près de la mer, de tous ces personnages hauts en couleurs, vivants et bruyants. Elle m’a fait tellement rire aussi, puis soudain, j’avais une boule dans la gorge tant l’émotion était forte ! Et puis, surtout, elle m’a délivré quelques recettes de pâtes que j’ai grande envie de goûter !

En tout cas, voilà une nouvelle auteure qui s’est fait une place ensoleillée dans mon cœur. Je ne louperai plus jamais un de ses livres !

8 réflexions au sujet de “#488 Mamma Maria de Serena Giuliano”

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