Chick-lit

#40 Noël, l’amour et autres contrariétés de Caren Lissner

Couverture de Noël, l'amour et autres contrariétés 
  Qui a dit que j’avais besoin d’un love coach ?
   J’ai 29 ans et je m’apprête à passer mon premier Noël de célibataire en dix ans ! Dix ans que je ne suis pas allée dans un bar pour un speed dating ou que je n’ai pas tenté de séduire un homme. Donc, il y a urgence ! Mes copines, Hallie et Erika, prétendent que la séduction, c’est comme le vélo : ça ne s’oublie pas. Moi, j’ai du mal à les croire.
Comment engager la conversation ? Comment avoir l’air sexy sans en faire trop ? Bref, je crois bien que j’ai perdu la main. Le hic, c’est que je viens de rencontrer Todd. Un cadeau inespéré : grand, mignon, un faux air de Colin Farrell. Dire que je n’ai rien trouvé d’autre comme tactique d’approche que de lui citer toutes les répliques des Incorruptibles ! Cela dit, ça a eu l’air de marcher.
   Alors, peut-être que je ne suis pas encore un cas désespéré… Peut-être même que j’ai encore le droit de croire au Père Noël…
Mon avis: J’ai beaucoup aimé cette belle histoire…qui ne correspond en rien (ou presque) au résumé. Quant au sapin…je n’en ai toujours pas vu l’ombre d’une aiguille. Si l’ambiance du roman ne ressemble pas à celle transmise par la couverture, elle reste d’une grande douceur pour aborder le deuil. L’héroïne Gert n’est pas une jeune célibataire mais une veuve. Et toute l’histoire retrace finalement les différentes étapes d’un deuil et la possibilité de rencontrer à nouveau l’amour quand cela semble impossible. Et comme toute héroïne célibataire, Gert ne déroge pas à la règle: elle est entourée de deux supers amies. Franchement insupportables voire même stupides. Totalement immatures, elles sont bourrées de clichés concernant les hommes et tentent (en vain heureusement) de les inculquer à Gert qui est en pleine reconstruction sentimentale. Cependant au fil des pages elles finissent par grandir un peu jusqu’à attirer la sympathie. Finalement, que l’on soit veuve ou célibataire, cette jolie histoire nous montre à quel point la société a rendu essentielle pour une femme l’idée de trouver ABSOLUMENT l’homme idéal. Une image de l’homme dans laquelle celui-ci ne se retrouve pas. Et nous les voyons tous se débattre avec les idées reçues et les clichés jusqu’à ce qu’enfin ils comprennent que le mieux est encore de rester soi-même et d’accepter l’autre comme il est. Si il y a beaucoup de clichés véhiculés dans ce livre, j’ai beaucoup aimé la manière dont est construit le personnage principal et sa manière d’aborder le deuil. Une jolie découverte en somme.

Alors, vous en pensez quoi?