#498 Oui ou non de Vi Keeland

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448 pages
19.36 euros

Bennett Fox a débarqué dans ma vie par un lundi matin merdique.
J’étais en retard pour le premier jour de mon nouveau boulot, un boulot pour lequel j’allais maintenant devoir me battre même si j’avais déjà travaillé huit ans pour le remporter, à cause d’une fusion inattendue.
Alors que je trimballais mes affaires jusqu’à mon nouveau bureau, j’ai reçu un PV pour m’être mal garée. La policière verbalisait tout un alignement de voitures, à l’exception de l’Audi garée devant moi, exactement la même marque et le même modèle que la mienne.
Agacée, j’ai décidé de refiler mon PV à la voiture qui avait échappé à l’amende. Avec un peu de chance, le propriétaire le paierait sans se douter de rien.
L’ennui, c’est que j’ai accidentellement cassé l’essuie-glace en glissant le papier sur le pare-brise de la voiture.
Sérieusement, ma journée commençait mal.
Tout s’est arrangé quand j’ai rencontré un homme magnifique dans l’ascenseur. Nous avons partagé l’un de ces moments qui n’arrivent que dans les films.
Vous voyez le genre… votre corps s’embrase, des feux d’artifice se déclenchent et l’air crépite autour de vous.
Sous son regard brûlant, le temps que je sorte de l’ascenseur, j’étais toute rouge.
Finalement, la journée n’était pas si mauvaise.
C’était ce que je croyais.
Jusqu’à ce que j’entre dans le bureau de mon nouveau patron et rencontre mon concurrent.
Le beau spécimen de l’ascenseur était désormais mon ennemi juré. Son regard n’était pas brûlant en raison d’une attirance mutuelle. C’était parce qu’il m’avait vue vandaliser sa voiture. Et maintenant, il était impatient d’anéantir sa rivale.
La limite est fine entre l’amour et la haine, et c’est un jeu dangereux.
C’est une limite à (ne pas) franchir… pourtant, ce serait tellement agréable de jouer un peu.

Note : 4/5

Mon avis :

J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce Vi Keeland. C’était doux, drôle, touchant, piquant et très prenant. Un enemy to lover comme je les aime !

Bennet est un homme seul, qui ne vit que par son travail et refuse de s’attacher à une femme. Il pourrait être agaçant si le fait de voir son jeune filleul Lucas gravitant autour de lui ne le rendait pas si adorable. Lucas, c’est la seule personne qui a une place dans son cœur. Et j’ai trouvé cette relation très touchante d’autant que l’auteure aurait pu prendre des chemins faciles pour la mettre en avant. Mais au contraire, elle a su garder une bonne dose de réalisme qui permet de mieux mettre en avant tout ce que peuvent traverser Lucas et Bennet chacun de leur côté. De plus, si Bennet aime se donner un côté loup solitaire, on sent qu’en réalité c’est quelqu’un de très gentil et de doux.

Annalise, elle, vient de se séparer. Elle est fragile mais c’est une pointure dans son travail et elle compte bien gagner le pari qui l’oppose à Bennet. Pour autant, elle ne veut pas gagner par tous les moyens. Elle reste droite et honnête et j’ai beaucoup aimé sa manière d’être. Et bien qu’elle passe un peu trop facilement les affronts de Bennet selon moi, elle garde la tête haute. 

Leur relation fait des étincelles et elle met beaucoup de temps à se mettre en place et franchement, ça fait du bien parce que trop de rapidité n’aurait pas été crédible dans le contexte. 

Si d’habitude je ne suis pas spécialement fan des relations dans les entreprises en terme de romance, j’ai tout de même beaucoup aimé ma lecture. Vi Keeland est une auteure que j’apprécie énormément et j’ai déjà hâte de lire autre chose d’elle !